Vous avez bien lu, il ne s’agit pas d’une faute de frappe, nous avons bien pu assister, en primeur, lundi 7 novembre, à 20h, dans la Salle de l’Uptown (Genève) à la projection du nouveau film de Laurent Nègre.
Honneur donc donné à un cinéaste du cru, avec une comédie tournée qui plus est à Genève.
Après une brève introduction de la directrice du festival Cinéma Tous Ecrans, Claudia Durgnat, une partie de l’équipe du film en compagnie de son réalisateur, est montée sur scène, il y avait entre autres les acteurs principaux, Tarik Bakhari (Baadi) ainsi que Zinedine Soualem (le terroriste Hassan dans le film), un visage bien connu du public francophone.
Parlons du film, Saadi (T.Bakhari) est un sans-papier qui fait la plonge dans l’arrière cuisine du Flamingo, un motel tenu par un restaurateur sans scrupules (l’ineffable, Jean-Luc Bideau).
A la suite d’un contrôle inopiné de l’établissement pendant lequel notre pauvre héros est contraint de se cacher dans la chambre frigorifique, las celui-ci quitte l’établissement sans demander son reste. Errant dans la forêt, il arrive sur les lieux de l’enlèvement du Secrétaire Général des Nations Unies (Yoshi Oïda). La police armée jusqu’aux dents lui tombe dessus, le pauvre bougre, qui n’a rien demandé est le coupable idéal, car on le confond avec un très dangereux criminel…et oui, délit de faciès.
Sur une thématique grave, autour du terrorisme et de l’intégrisme, Laurent Nègre désamorce par le rire des situations pas drôles pour un sou. Son héros, naïf et désabusé s’en sort comme il peut. à la manière d’un Pierre Richard des meilleures comédies années septante. Un gag récurrent tout au long du film est celui de voir Saadi affamé, qui est systématiquement empêché de manger.
Heureusement notre héros va finir par trouver un alliée en la personne de la charmante et redoutable agent spécial Saiko (Elodie Yung).
En prime nous avons droit à quelques clins d’oeils pour le public romand, puisque apparaissent, à l’écran, Marie-Thèrese Porchet en voisine vantant ses Tupperware et aussi dans son propre rôle, en présentateur du TJ comme il se doit, Darius Rochebin, himself.
Bref, des rires, de l’action, de l’amour et une réflexion sur les préjugés dans une comédie drôle, tonique et divertissante.
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