Ghibli c’est plus qu’un studio, c’est la figure de proue de mon amour pour la japanimation et de mon adoration pour la culture japonaise. Alors quand ils nous font l’honneur de sortir un nouveau métrage, je bondis sur l’oeuvre pour avoir le bonheur de pouvoir, le temps d’un film, retomber en enfance, ce qui fait toujours un bien fou !
Par la même occasion je veux leur rendre un chaleureux hommage, eux qui ont fait rêver des millions de petits et grands avec leurs mondes enchanteurs. Eux qui m’ont fait trembler de joie en découvrant pour la toute première fois, au début des années nonante, en LD sans sous-titres, leur classique immortel Totoro. LE feelgood movie par excellence, venu tout droit de la tête d’un génie hors du commun qu’est ce cher Hayao Miyasaki. De plus, pour la toute première fois de ma vie j’ai abondamment pleuré en visionnant un anime. Je voulais bien sûr parler du Tombeau des Lucioles, réalisé par l’autre vedette du studio, le grand Isao Takahata.
Mais parlons actualité plutôt, 3 anciens titres ont été à l’honneur avec la sortie du petit nouveau : Le château dans le ciel, Nausicaa et Mes voisins les Yamada. Pour la première fois de leur histoire, Ghibli ressort cette première salve en Blu-Ray pour notre plus grand plaisir. On a droit à des éditions magnifiques qui vous feront redécouvrir ces trois bombes sous un oeil nouveau. Et on peut dire qu’ils se sont surpassés pour l’image et le son de ceux-ci, car ils sont à la hauteur de leur prestige, faits avec minutie et respect… vivement la suite !!!!
On va continuer au pays du rêve avec celui qui est sous les feux des projecteurs actuellement : Arrietty ! Place à la critique !
Dire que chaque nouveau film du papa de Totoro est attendu comme le messie est un euphémisme, tant par sa patte il a su créer des univers magiques parallèles au nôtre, si touchants et remplis de magie. Même si on doute à chaque fois d’être à nouveau autant comblé, ô combien on a l’impression qu’il a déjà partagé avec nous tout son imaginaire, on se retrouve happé par la tendresse de ses oeuvres et son amour de la nature et de la vie qu’il hurle dans chaque image. Un conteur au grand coeur comme on n’en fait plus. Pourtant ce dernier-né, même s’il a été écrit et adapté d’une nouvelle par le maître Miyasaki, n’a pas été réalisé par lui mais par Hiromasa Yonebayashi. Fallait-il s’en inquiéter ? Certainement, après le Royaume des chats et les Contes de Terremer qui furent pour moi les moins bons de l’ensemble des films dont les metteurs en scènes ne sont ni Isao ni Hayao. Mais après avoir découvert l’ensemble, on se dit que l’avenir semble à nouveau s’illuminer pour le génial studio japonais et que la relève est peut-être un minimum assurée : )))
C’est vrai qu’après avoir livré leur version de la petite sirène nommée Ponyo qui fut un bonheur sans fin, un moment rare qui m’a touché en plein coeur grâce à une poésie de tous les instants, couplé à une animation divine ultra épurée, le choc de celui-ci n’est pas aussi grand. Cette fois ce sont les Minipousses qu’il revisite et les premières minutes sont un peu austères. On entre néanmoins très rapidement dans l’histoire. Puis plus on avance, plus la magie nous contamine pour nous coller un sourire béat qui ne partira qu’une fois la dernière note du générique jouée. C’est comme à son habitude beau, tendre, drôle et sincère. Une splendide aventure rafraîchissante qui redonne un peu d’espoir en notre chère terre mère Gaïa. On rêverait de s’échapper de la sorte tous les soirs après le boulot, retrouver un monde disparu avec notre coeur d’enfant, un monde tellement enchanteur qu’on y resterait pour les vacances avant de s’y engager pour l’éternité. Pour moi une différence stratosphérique avec le dernier Pixar Cars 2 par exemple…
En un mot : MASTERPIECE !
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