Inspiré par mon collègue Didier et sa rubrique « c’est vite dit » et sur le même principe, voici un florilège des films avec lesquels il vaut la peine-ou pas- de perdre son temps.
En vrac:
« Voltage » 2012, Inde. Anubhab Sinha. 16 ans.
Les indiens et Bollywood sont capables de tout, donc, pourquoi pas de la SF?
Ici un genre de Matrix, sauce curry plutôt drôle et avec les scènes musicales de rigueur.
Impressionnant, mais à voir au 2ème degré, quand même.
« Warm Bodies » 2012. USA. De Jonathan Levine. 16 ans.
« Never judge a book by looking at it’s cover » Ou, l’habit ne fait pas le moine.
La jaquette de ce film me faisait craindre un genre de « Twilight » mielleux(ou pire encore un « Sublimes Créatures »).
La bande annonce et l’avis d’un client du magasin m’ont intrigué:
j’avais tout faux.
Au final, un « love zombie » assez réussi: Imaginez un zombie qui tombant amoureux redevient petit à petit humain.
La métaphore est jolie et fait tenir le film. A placer entre Romero et « Shaun of the Dead ».
« Arnaque à l’anglaise(Gambit) » 2012. USA. De Michael Hoffman. 14 ans.
On pourrait résumer par la question suivante: Est-ce qu’un bon scénario des frères Coen suffit à faire un bon film?
La réponse est hélas, non(pas fous, les frangins, ils se gardent les bonnes histoires pour eux!).
Ici choc des cultures, amateurs d’art british vs cowgirl du Texas. On passe malgré tout un moment agréable.
« Jappeloup » 2012. France. De Christian Duguay. 10 ans.
L’histoire d’un cheval atypique ayant participé aux Jeux Olympiques de Los Angeles.
L’acteur Guillaume Canet, ancien cavalier lui-même donne du crédit à cette production française gâchée par des effets de caméra inutiles et agaçants.
Pourquoi cette manie de vouloir singer les cinéma américain?
Plaira néanmoins aux amateurs d’équitation.
« Antiviral » 2012. USA.De Brandon Cronenberg. 16 ans.
La pomme ne tombe jamais très loin de l’arbre!
Les centres d’intérêt de Cronenberg fils: virus, transformation corporelle sont les mêmes que celui de son papa. Malheureusement, la comparaison s’arrête là.
Pour les curieux je vous livre le pitch.
Un employé d’une entreprise qui revend des virus de « people », à des fans qui se les injectent pour se rapprocher des stars, arrondit ses fins de mois avec de la revente au marché noir, un virus mortel se répand dans la population…
Et le meilleur pour la fin:
« 7 Psychopathes » 2012. USA. De Martin McDonagh. 16 ans.
Comme pas mal de gens, j’avais adoré « Bons Baisers de Bruges », thriller à l’humour noir bien trempé du même cinéaste.
On a plaisir, ici, à retrouver les mêmes ingrédients. A commencer par Marty(Colin Farrell), qui joue un scénariste en lutte avec la page blanche. Son dernier projet traite de sept psychopathes. Son ami Billy(Sam Rockwell), comédien raté essaye de l’aider tant bien que mal. Comme celui-ci met du beurre dans les épinards en kidnappant des chiens en compagnie de Hans( génial Christopher Walken). La réalité va rejoindre la fiction lorsqu’ils ont la mauvaise idée de s’en prendre au chien d’un mafieux(Woody Harrelson).
Beaucoup de moments de bravoure et des trouvailles de scénario, par contre c’est un peu longuet et laborieux. A l’image de son héros, le cinéaste s’égare sur son sujet en cours de route.
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