Dans les premiers tomes de la saga on apprend à connaître Tom Ward, septième fils d’un septième fils, ce qui lui confère des pouvoirs un peu particulier. Froussard et peu sur de lui, il va malgré tout devenir l’apprenti d’un Epouvanteur, homme généralement solitaire qui parcoure le pays pour combattre sorcière, gobelins et autres créatures de l’obscure. Plus on avance, et plus on découvre que le destin de Tom est assez particulier.
On récapitule en vitesse pourquoi cette série, parmi tant d’autres, mérite toute notre attention:
- Ca fait juste frémir ce qu’il faut, de quoi apporter la petite touche de suspens que les jeunes recherchent.
- L’écriture de l’auteur est fluide et très agréable.
- On avance de rebondissements en rebondissements, sans jamais se lasser.
- L’univers est travaillé et complet, ce qui permet au lecteur de se sentir totalement embarqué dans les différentes histoires.
Et donc en gros Grimalkin et l’Epouvanteur ça donne quoi?
C’est de la bombe! Oui mon avis pourrait se résumé à ça, mais forcément j’ai envie d’en dire plus. Imaginez bien que dès la parution de ce neuvième opus je me suis jetée dessus, pas le temps de le laisser prendre la poussière, non non, il méritait une lecture direct, surtout après le coup d’éclat du tome 8.
Donc comme toujours on se retrouve embarqué dans l’univers moyenâgeux de Joseph Delaney qui au bout de 9 volumes de sa saga aura crée un véritable phénomène, ou tout est possible. Tellement possible qu’il écrit des bestiaires et des ouvrages bonus sur les sorcières que l’on croise ou non dans sa saga. Au bout de tout ce temps on pourrait croire que le style s’essouffle, que le rythme ralentit et que le dynamisme n’anime plus avec autant de frénésie les pages de ses livres. Que nenni. On est toujours aussi enchanté de retrouver personnages et atmosphère.
Et le petit plus mais également le challenge de l’auteur dans ce tome ci, est de laisser de côté Tom Ward l’apprenti Epouvanteur plus si apprenti que ça (et le personnage principal des livres tout de même) et son maître John Grégory. Pour ma part ce fut un vrai régal de me retrouver en permanence avec l’un de mes personnages favoris de la série, le genre de personnage très noir mais pour le quel je me suis découvert un véritable attachement. Je veux bien sur parler de la sorcière tueuse du clan des MalkinGrimalkin. Moi qui l’imaginais toujours comme une vraie sorcière (c’est à dire vieille, nez crochu et chat noir) je découvrais au fil des tomes un personnage fort, jeune et audacieux. Alors quand à l’annonce du tome 9 j’apprends qu’elle en sera le personnage centrale, je suis ravie.
Pour moi c’est un pari gagné, car Joseph Delaney nous en apprend plus sur elle, on découvre beaucoup de son passé et de ses motivations à tuer. Alors du coup forcément on avance pas beaucoup dans l’histoire car au final ce tome est une constante course poursuite entre le mal et le mal (oui, oui c’est possible). Le véritable attrait est donc de creuser la personnalité de cette sorcière tueuse qui soudainement s’allie à ses « ennemis ».
Si on a aimé le reste de la série, on va bien sur aimé celui-ci, bien qu’il stagne un peu plus dans un schéma routinier que les autres. Quelques longueurs auraient pu être évités et du coup nous faire avancer plus rapidement dans l’intrigue. Mais on garde le smile, car au final on en apprend tellement sur Grimalkin que cela gomme tous les autres petits défauts. Maintenant le gros bémol… c’est qu’il faut attendre une année avant la suite !!! Alors on croise les doigts pour que Bayard traduise et sorte Le bestiaire de l’Epouvanteur avant l’été.
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