Donna Tartt, voici un auteur que vous connaissez peut-être déjà grâce à l’un de ces trois romans.
Son entrée sur la scène littéraire américaine et internationale a débuté en 1992 lors de la parution de son premier grand succès « Le maître des illusions », suivi par « Le petit copain » et enfin celui qui lui vaudra le prestigieux prix Pulitzer : « Le Chardonneret ».
Trois romans en vingt ans. Dix années s’écoulent entre chacun d’eux. Autant d’années misent à profit pour nous offrir des œuvres complètes, érudites et ambitieuses.
Commençons par « Le maître des illusions ».
Un jeune adolescent fuie sa Californie natale afin d’intégrer l’université de Hampden, dans le Vermont, bien assez loin du foyer familial tant détesté. Prêt à tout pour sortir d’un milieu social médiocre et sans avenir, Richard se rapproche d’un groupe d’universitaires aisés, une petite communauté de cinq étudiants à priori unis dont les deux mots d’ordre sont discipline et secret. Introduit auprès de ce groupe grâce à leur professeur, exigeant et érudit, il se pliera à l’étude des Anciens, grecs et latin.
Sa curiosité pour ses nouveaux amis mènera Richard dans les méandres du vice et de la manipulation au risque de perdre lui-même son âme.
« Le petit copain ».
Dans une petite ville du sud des Etats-Unis, Harriet grandit dans l’ombre d’un frère décédé. retrouvé pendu à un arbre du jardin. Loin d’être un suicide, ce meurtre n’a jamais pu être élucidé.
Recluse au sein d’une famille anéantie, Harriet se plonge dans les aventures de la littérature telles que Stevenson et Kipling.
A douze ans, obsédée par l’urgence de la vengeance, elle décide de retrouver l’assassin de son frère. Une plongée dans un monde inconnue et menaçant, le monde des adultes, infecté de mensonges et de perversités.
« Le Chardonneret » fait référence au célèbre et minuscule tableau du même nom réalisé par un maître hollandais.
Théo Decker se retrouve en possession de cette oeuvre à l’age de 13 ans. Suite au décès de sa mère, sa vie devient une longue descente aux enfers, des salons huppés de Manhattan jusqu’aux bas-fonds de Las Vegas, Théo cherche sa place au sein d’une société opaque et hypocrite où seule une main tendue, désintéressée, peut vous sortir de ce cloaque.
C’est ce qu’il trouvera au moment le plus inattendu. Au moment aussi où Le Chardonneret se rappelle à lui.
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